En France, 7 millions de logements ne sont pas aux normes électriques et plus de 2 millions des installations présenteraient un risque grave. Rénover ses installations à un coût non négligeable, qui rebute les particuliers.

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Rénovation et ancienneté

Bien qu’une rénovation ne soit pas obligatoire dans un bâtiment ancien, elle est cependant fortement recommandée. Si une installation électrique est défaillante, vous pouvez risquer des coupures de courant, des électrocutions, des court-circuits, mais aussi des incendies dus à la surcharge des fils électriques. D’ailleurs, en cas de dommage lié à une installation électrique vétuste, c’est le propriétaire qui est responsable et des poursuites pénales peuvent être engagées. La rénovation d’un système électrique n’est donc pas à négliger et à prendre à la légère. Le Consuel, un organisme indépendant sous la tutelle de l’État, réalise ainsi des inspections afin de vérifier la qualité de votre installation.

Avant d’entamer des travaux sur l’installation électrique, il est essentiel de réaliser un diagnostic de l’installation existante, pour pouvoir faire le point sur l’état de fonctionnement, les risques éventuels et les travaux qu’il faut prévoir. Ce diagnostic doit être réalisé par un professionnel certifié pour que celle-ci soit valide. Un nouveau schéma électrique sera fait au terme de cet état des lieux. Il permettra de savoir les interventions à prévoir notamment concernant les changements de câbles et de fils électriques…. Le budget d’une nouvelle installation électrique est de 80€ minimum par mètre carré, mais ce coût sera amorti par les économies d’énergie que vous pourrez réaliser ensuite.

Commencer les travaux

Afin de faire les travaux, vous devrez également respecter des normes, notamment la NF C15-100, qui régit les installations électriques neuves au sein d’une habitation. Elle permet donc de garantir la sécurité des habitants du logement. Ainsi, cette norme prévoit la présence d’une protection différentielle pour chaque départ de circuit, la présence d’un disjoncteur, des obligations spécifiques pour les pièces à risque comme la cuisine et la salle de bain ou encore la présence d’une prise terre. Il est bon à savoir que ces normes sont régulièrement remises à jour pour pouvoir s’adapter au mieux à l’évolution du matériel et des pratiques.

Une fois que ces plans ont été réalisés, on retire l’ancienne installation, en ayant pris soin en amont de couper le courant. Trois types de pose sont possibles afin de refaire son installation : la pose apparente (qui permet de ne pas dégrader les murs), la pose encastrée (qui consiste à faire des saignées, et donc engendre des travaux) et la pose mixte (qui, comme son nom le laisse entendre, est un mélange des deux poses précédentes). Il ne vous restera alors plus qu’à remettre en service l’électricité.

Vous devrez alors procéder à l’ouverture de votre compteur auprès du fournisseur d’électricité que vous aurez choisi. Sur ce lien, vous pourrez retrouver toutes les informations concernant l’ouverture en ligne chez EDF. N’oubliez pas non plus de faire appel aux services du Consuel afin de certifier de la conformité de votre nouvelle installation.